Selon la Cour européenne des droits de l’homme, le refus des autorités étatiques d’inscrire sur l’état civil un homme transgenre en tant que père ou une femme transgenre en tant que mère ne viole pas la Convention européenne des droits de l’homme.
Dans une décision rendue le 31 janvier 2023, la Cour européenne des droits de l’homme se prononce en défaveur d’une obligation des États d’ouvrir la possibilité d’une mention
« sexe neutre » ou « intersexe » sur les actes de naissance.
L’état de majorité du mineur, dont découle l’exigence de son consentement au changement de nom résultant d’une modification de la filiation, s’apprécie au jour du prononcé de la décision modifiant le lien de filiation.